BRISER LE SILENCE
Les violences faites aux femmes quelles que soient les formes qu’elles prennent sont punies par la loi. Malheureusement, encore trop de victimes n’osent pas les dénoncer. Pour qu’aucune femme n’ait plus peur, pour qu’elles se sentent en sécurité et libres, il faut d’abord libérer la parole. Plus facile à dire qu’à faire suivant les circonstances mais il est nécessaire que tous et toutes sachent qu’aucune violence sexiste ne doit plus être tolérée.
Trop de femmes craignent encore de ne pas être prises au sérieux ou s’auto-persuadent, que « ce n’est pas si grave », « ce ne sont que des mots ».
Trop souvent, leur entourage minimise la situation. N'avez-vous jamais entendu des phrases comme :
"La violence conjugale ça concerne les milieux défavorisés et les alcooliques."
"Une femme qui travaille, si elle reste, c’est qu’elle aime ça."
"Ça ne nous regarde pas, c’est leur vie privée."
"C’est peut-être un mari violent, mais c’est un bon père."
"C’est de sa faute, elle ne sait pas y faire."
"C’est elle qui le provoque."
Des idées reçues, qui stigmatisent les victimes. Laisser dire, ne revient-il pas à laisser faire ?
Posez-vous toujours la question : accepteriez-vous que votre mère, votre fille, votre sœur soit sous l'emprise d'un individu violent et devienne son objet...?
APPELER UN CHAT, UN CHAT : IDENTIFIER LA VIOLENCE
Coups de poings, gifles, blagues humiliantes, séquestration, étranglement, brûlures, coups de couteau, fractures, sévices sexuels, sarcasmes, harcèlement, dénigrement, ordres contradictoires, éclats de voix, mépris, tortures, mutilations, roulette russe, menaces, destruction de biens..Les comportements violents se multiplient et alternent avec des moments d’accalmie. Il s’agit d’un processus qui déstabilise la victime, et rencontre souvent l’incompréhension de l’entourage et des professionnels..
Qui appeler ? À qui s'adresser dans le Gard ? Accueil social, écoute, orientation, accompagnement psy, hébergements d’urgence, accès au droit, gendarmerie, police, santé,
La plupart des femmes victimes de violences conjugales se taisent…