Auteur/autrice : Fanny

Le chiffre : 3 femmes victimes par jour

Contre les violences faites aux femmes

En France, 3 femmes par jour sont tuées, victimes de tentatives de féminicide, ou poussées au suicide par leur (ex-) conjoint.

En 2023, 1 185 femmes ont été victimes de féminicides (93), tentatives de féminicides (319) ou harcèlement (773) menant au suicide ou à la tentative de suicide.

« La place des femmes dans le sport » : exposition, conférence et table-ronde

Culture

Cette rencontre réunira des acteurs clés du territoire ainsi que des experts autour de la thématique proposée : sportives de haut niveau, dirigeantes associatives, et professionnelles de l’encadrement. Ils exploreront l’état actuel du sport au féminin dans le Gard, en examinant partageant les initiatives existantes, les défis persistants (stéréotypes, manque de moyens), et les perspectives pour un avenir plus inclusif.

Un événement pour avancer vers un sport plus inclusif !

Les participants échangeront avec les acteurs locaux présents sur les actions à mener pour favoriser l’égalité et la place des femmes dans le sport gardois.

Au programme :

  • 16h15 : visite guidée de l’exposition Chroniques sportives, avec un focus sur la place des femmes dans le sport
  • 17h30 : ouverture des conférences et tables rondes
  • 17h45 : diagnostic sur la place occupée par les femmes et les enjeux territoriaux
  • 17h55 : conférence avec Greg Quelain, chef de projets Territoires & Safe Sport, Association Alice Milliat, membre du Haut Conseil à l’égalité
  • 18h45 : table-ronde Sport au féminin dans le Gard, défis et perspectives, animée par Isabelle Fardoux-Jouve

Les intervenants :

  • Isabelle Fardoux-Jouve – Conseillère départementale déléguée à l’Égalité femmes-hommes
  • Vincent Bouget – Conseiller départemental délégué aux Sports
  • Régis Juanico – Expert en politique publique sportive
  • Béatrice Kabore – Joueuse de football de haut niveau, consultante Canal+
  • Marie-Françoise Potereau – Vice-présidente du CNOSF, ancienne cycliste de haut niveau
  • Greg Quelain – Géographe, membre du Haut Conseil à l’égalité

Nouvelle expo « Histoire de l’avortement »

Culture

Dans le cadre de la journée de la femme le 8 mars 2025, les Archives départementales du Gard proposent une nouvelle exposition sur l’histoire de l’avortement du lundi 3 au vendredi 14 mars 2025 dans le hall des Archives départementales, à Nîmes.

Elle retrace l’évolution législative et sociétale de l’avortement, longtemps réprimé par la religion, la justice et la société.

« Cette exposition sera présentée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes pour rappeler que le droit des femmes de disposer de leurs corps nécessite toujours une attention constante pour assurer sa protection et faire progresser les droits humains. »

Françoise Laurent-Perrigot
Présidente du Conseil départemental du Gard.

L’exposition revient sur la lente évolution législative menant à la légalisation de l’avortement en 1975. Entre condamnation par le christianisme et délit pénal, l’avortement restera en effet longtemps tabou. Il ne sera pratiqué que de manière clandestine et avec des techniques dangereuses et souvent mortelles. Seul, l’avortement thérapeutique restera autorisé mais très encadré.

Un changement s’opère dans la deuxième moitié du 20e siècle. Le Planning familial créé en 1956 accompagnera les femmes dans leur contraception et leur sexualité, la loi Neuwirth en 1967 autorisera la prise de la pilule contraceptive et la célèbre loi Veil de 1975 légalisera enfin l’avortement. Les visiteurs pourront notamment découvrir des notes manuscrites de Simone Veil, Ministre de la Santé, lors des débats à l’Assemblée nationale en 1974, qui ont conduit à la dépénalisation de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) en 1975.

L’exposition met en lumière les défis auxquels les femmes ont été confrontées pour accéder à l’avortement, les méthodes clandestines et dangereuses utilisées avant la légalisation, et les avancées législatives qui ont permis de garantir un accès sûr et équitable à l’IVG.

Elle rappelle aussi l’importance de rester vigilant pour protéger ce droit fondamental, surtout à une époque où il est remis en question ou soumis à des conditions strictes en Espagne, en Hongrie, au Portugal, en Slovaquie, au Chili, etc.

Depuis cette date, les futures lois n’ont fait que conforter les conditions d’accès et de remboursement à l’avortement.

À la suite de l’inscription de l’IVG dans la Constitution le 28 février 2024, la France est devenue le premier pays à garantir la liberté et le droit fondamental des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.

C’est grâce aux ressources conservées aux Archives départementales du Gard, enrichies de celles prêtées par l’Assemblée nationale, les Archives nationales et le Centre de documentation du Planning familial de Paris, que cette nouvelle exposition itinérante peut être proposée aux Gardoises et Gardois, 50 ans après la loi Veil.

Cette exposition sera complétée par deux projections dans l’auditorium des Archives du documentaire d’archives « Simone Veil, Albums de famille » le mardi 11 mars 2025. Ces projections gratuites sont destinées aux collégiens gardois. Elles seront suivies d’un temps d’échange avec un intervenant de la production du film.

Cette programmation culturelle s’inscrit enfin dans le programme du réseau départemental des droits des femmes du Gard.

Découvrir le catalogue de l’exposition

Journées départementales des droits des femmes 2025 : demandez le programme !

Égalité Femmes-hommes

Plus de 100 événements sont organisés dans tout le Gard : théâtre, cinéma, ateliers, expositions, rencontres, débats… des manifestations pour tous les publics et toutes les sensibilités !

Du Vigan à Pont-Saint-Esprit, en passant par La Grand’Combe, Alès et Bagnols-sur-Cèze, les initiatives sont portées par des acteurs locaux engagés qui se mobilisent pour faire de ces journées un temps fort de la lutte pour l’égalité.

Paroles d’élues

 « Ce programme 2025 marque également un cap important : les 10 ans de la délégation à l’Égalité femme-homme portée par le Conseil départemental. Un engagement fort de la collectivité qui se traduit par des actions concrètes tout au long de l’année.

Avec le Conseil départemental du Gard, le 8 mars c’est toute l’année ! ».

Françoise Laurent-Perrigot
Présidente du Conseil départemental du Gard

Isabelle FARDOUX-JOUVE
Conseillère départementale
Déléguée à l’Égalité femmes-hommes
et à la lutte contre les discriminations

Téléchargez le livret 2025 :

4e édition du Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard

Égalité Femmes-hommes

Votre association s’engage en faveur de l’Égalité femmes-hommes et porte un projet innovant sur le territoire gardois ? Participez jusqu’au 1er mars 2025 au prix organisé par le Conseil départemental du Gard.

Le Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard a pour objectif d’apporter un soutien financier et un parrainage à une action ayant un intérêt pour le territoire gardois.

Le projet présenté, nouveau pour le territoire et visant à la sensibilisation de toutes et tous, peut également s’orienter vers des publics spécifiques : enfants, parents, jeunes, salariés ou usagers. Il peut, par exemple, concerner l’égalité professionnelle, la lutte contre les stéréotypes de genre et ou encore la place des filles et des garçons ou des femmes et des hommes dans les domaines social, culturel, sportif : l’action doit tout simplement contribuer à la diffusion d’une culture de l’égalité.

Un concours ouvert aux associations œuvrant dans le Gard

Le concours est ouvert du 18 janvier au 1er mars 2025 à l’ensemble des associations porteuses d’un projet se déroulant sur le territoire gardois.

Chaque année 3 structures associatives peuvent être récompensées en fonction des projets retenus. Elles seront parrainées et soutenues financièrement pour la réalisation de leurs actions

Dates des candidatures et inscription

Pour participer, les associations doivent déposer un dossier de présentation du projet (comportant une lettre de motivation et de présentation, un descriptif précis du projet envisagé, ainsi que le budget prévu) :

Conseil départemental du Gard
3 rue Guillemette
30044 NÎMES CEDEX 9

Les prix décernés

Paroles d’élues

 « À nos côtés, les associations entreprennent des actions remarquables et leur travail nous est indispensable. Elles n’ont de cesse de répondre aux besoins et de s’adapter à l’évolution sociétale. Avec le Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard, c’est leur capacité à proposer et à innover que nous souhaitons encourager. C’est ensemble que les avancées décisives vers l’égalité se concrétisent et aboutissent ».

Françoise Laurent-Perrigot
Présidente du Conseil départemental du Gard

Isabelle FARDOUX-JOUVE
Conseillère départementale
Déléguée à l’Égalité femmes-hommes
et à la lutte contre les discriminations

 

Zoom sur…

C’est le moment de faire connaître vos actions pour les Journées départementales des droits des femmes 2025

Contre les violences faites aux femmes

Votre structure s’engage pour les droits des femmes et se mobilise autour de la journée internationale du 8 mars ? Faites-nous connaitre cette manifestation et nous l’intégrerons au programme porté par le Conseil départemental.  

Faites connaitre vos initiatives

Associations, communes, établissements et structures : vous vous mobilisez autour de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars ? Vous organisez un évènement autour des Droits des femmes dans l’année 2025 ?

Associez-vous aux Journées départementales des droits des femmes, une action coordonnée par le Conseil départemental du Gard et parrainée par Sanseverino, qui court sur toute l’année.

«Le réseau départemental des partenaires regroupe plus de 60 associations, collectivités ou centres sociaux. Ces structures gardoises sont engagées, dynamiques et créatives et chaque année, autour du 8 mars, leurs initiatives sont nombreuses. Les Journées départementales des droits des femmes sont l’occasion de promouvoir les valeurs qu’avec elles nous portons et défendons toute l’année pour faire progresser les droits, lutter contre les violences, favoriser l’égalité réelle et traduire nos efforts en avancées dans tout le territoire.»

Françoise Laurent-Perrigot
Présidente du Conseil départemental

Isabelle Fardoux-Jouve
Conseillère départementale
Déléguée à l’Égalité femme-homme
et à la Lutte contre les discriminations

Des outils pour agir au quotidien dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Contre les violences faites aux femmes

Engagé pour l’Égalité entre les femmes et les hommes et contre les violences faites aux femmes, le Conseil départemental met à disposition des outils utiles pour agir au quotidien dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Tester son couple avec le violentomètre

À l’occasion de l’installation de l’Observatoire des violences faites aux femmes, le Conseil départemental a souhaité sensibiliser aux violences conjugales et a ainsi acquis la possibilité de diffuser le violentomètre dans le Gard.

Cet outil permet de tester son couple en répondant à des questions simples. Grâce à cette « mesure », on peut rapidement savoir si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences.

En 2024, le Conseil départemental a diffusé près de 10 000 violentomètres, traduits en différentes langues (Espagnol, Italien, Arabe, Japonais, etc.)

Il est également disponible en téléchargement ici :

Des outils à la demande

Aujourd’hui, le Conseil départemental édite et met à disposition :

  • Des affiches
  • Des cartes QR code pour trouver les ressources au plus près de chez soi et rappeler le 3919
  • Des violentomètres

Ces outils peuvent être utilisés par l’ensemble des professionnels en contact avec du public, dans le cadre d’un accueil administratif, social, médical, culturel, d’animation….

Pour en savoir plus

Antécimes

L'actu de l'observatoire pour l'égalité femmes-hommes, Le réseau départemental des droits des femmes en action

L’observatoire des violences faites aux femmes du Gard porte des groupes de travail mobilisant les acteurs gardois.

Depuis son installation, l’observatoire s’appuie sur des actions ciblées par les acteurs de terrain. Aujourd’hui, il semble incontournable d’entendre les besoins des femmes inscrites dans ce parcours de femmes victimes de violences.

Un enjeu central : l’objectivation des parcours et leur usage

Pour abonder la démarche d’observation lié à l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes nous nous intéressons au parcours des femmes victimes de violences au sein du couple dans le Gard.

Décrire le parcours des femmes victimes de violences au sein du couple dans le Gard : Quelles démarches réalisent-elles ? Quels appuis ? et Quels besoins ?

En rendant compte de ces chemins empruntés, les acteurs gardois pourront imaginer des démarches innovantes et des actions correctives.

In fine, cette démarche de recueil et de description permettra de :

  • Qualifier les parcours des femmes : quel process à l’œuvre de la prise de conscience de la situation de violence, en passant par la recherche de solution locale, en ligne… et jusqu’à la reconstruction
  • D’amorcer le recensement des protagonistes et soutien gardois

Un groupe de professionnels restreints pour penser la démarche de recueil

Un groupe de professionnels restreint a été sollicité pour consolider la démarche et l’adosser à la réalité de terrain. Des professionnels de structures gardoises ont pris part aux échanges. Ils sont issus de la Clède, le Cidff, Via femina Fama, Vigan Inter aid pour EMESO, Riposte pour RESAVI, le SIOPI et pour les services du Conseil départemental la Protection maternelle et Infantile et les Services Sociaux Territoriaux.

Un leitmotiv : Inscrire la démarche dans la réalité des femmes victimes

Le groupe est unanime et montre son intérêt pour la proposition de recueil et de retour d’expérience des femmes victimes. De ces échanges, nous repérons que 3 temps :

  • en amont
  • en cours : qui comprend également l’ensemble des questions d’urgence
  • après vers la résilience.

Sur cette base, un schéma pourra être la base de l’entretien en vue de susciter un retour sur l’usage des dispositifs rencontrés par les femmes victimes tout au long de leurs parcours.

Comment mener le recueil d’expérience ?

En préalable : il est rappelé que les femmes sollicitées sont celles qui ont la possibilité de prendre du recul sur leur parcours soit parce qu’elles en sont sorties soit parce qu’elles sont en capacité d’extraire leur expérience et de la mettre en perspective.

Les femmes et les professionnels des structures qui nous adressent des femmes sont libres de s’associer ou pas à ce temps de rencontre.

  • Une libre et totale adhésion des femmes
  • Pas de rencontre préalable ni avec les structures, ni avec les femmes victimes: Il n’est pas nécessaire de proposer une première rencontre en amont de l’entrevue ni de support plus particulièrement la démarche.
  • Un lieu d’entrevue libre à la volonté de la femme

Une volonté de laisser la parole libre et de conduire un entretien non directif

Avec l’avantage de laisser les personnes s’exprimer sur les points qui leur semblent les plus importants, il pourra être questionné d’éventuels écarts entre les moyens mis en place et les réalités vécues.

Il sera peut-être plus complexe de comparer les différents entretiens et même de trouver des points congruents.

Perspectives :

En trois étapes la démarches se consolide auprès d’acteurs gardois d’accueil et de soutien des femmes victimes.

Avec 13 entretiens réalisés au printemps, la phase de recueil est close.

La dernière étape s’amorce donc pour la production d’une synthèse et de données à partager après une analyse approfondie.

Le Centre Départemental d’Accueil des Familles (CDAF)

Femmes du Gard, Le réseau départemental des droits des femmes en action

Le CDAF offre une approche globale agissant à la fois à la prévention et au traitement des violences. En effet, dans chacun de ses services, il offre un soutien large aux mères victimes, ainsi qu’à leurs enfants, tout en s’adressant également aux auteurs de ces actes. Cet accompagnement est assuré par des professionnels formés aux violences conjugales et qualifiés dans divers domaines, allant du travail social à la psychologie, en passant par la santé.

Pour cela le CDAF mobilise l’ensemble de ses services historiques tels que le Service d’Accompagnement Parents Enfants (SAPE), le Service d’Information et d’Orientation des Parents Isolés (SIOPI), le Service d’Accueil du Jeune Enfant (SAJE) et l’Espace Rencontre Famille et Médiation (ERFM). Ces services sont complétés par des innovations telles que le service des Mesures d’Accompagnement Protégé (MAP) et le dispositif du Relais Parental, qui offrent un soutien supplémentaire aux femmes et à leurs enfants.

L’approche du CDAF est holistique, offrant un abri et des services de première nécessité en situation d’urgence (au SIOPI notamment), tout en accompagnant les femmes victimes de façon plus globale. Elles sont écoutées et soutenues dans leur vie quotidienne au SIOPI et au SAPE, et plus ponctuellement sur les autres, sachant que pour toutes, l’établissement est ouvert 365j/an, 24h/24.

Les services de l’ERFM et de la MAP jouent également un rôle essentiel en accompagnant les femmes victimes pour leur permettre de respecter les droits de l’autre parent, souvent auteur, tout en étant protégées. Ces services organisent les rencontres entre leur enfant et l’autre parent ou elle-même en fonction du lieu de résidence de l’autre enfant, et propose des entretiens réguliers avec chaque parent.

Le service du SAJE et son dispositif de relais parental offrent aux femmes des moments de répit et de relais, en accueillant leurs enfants pour quelques heures ou jours.

Par ailleurs le CDAF s’engage dans la prévention des violences conjugales en travaillant avec les enfants. En mettant des mots sur les violences, leurs impacts ; en prenant soin des enfants covictimes les professionnels œuvrent pour briser le cycle de la violence en s’assurant que ces enfants, filles et garçons, ne reproduisent pas les comportements violents qu’ils ont pu observer.

Au-delà de l’aide apportée aux victimes, le CDAF peut également intervenir auprès des auteurs de violences, en les accueillant et les accompagnant dans leurs difficultés et en s’appuyant sur leur fonction parentale, dans le but de prévenir la récidive.

La complémentarité des politiques publiques

En somme, le CDAF est un exemple éloquent de la manière dont une institution dont la mission première reste la prévention et la protection de l’enfance peut contribuer de manière significative à la lutte contre les violences faites aux femmes.

A ce titre il mérite d’être connu et reconnu dans ce rôle, et de comprendre combien par son financement à 90% par le Conseil Départemental, ce dernier contribue largement à cette politique publique essentielle qu’est la lutte contre les violences faites aux femmes.

Une illustration parfaite de l’imbrication et de la complémentarité de politiques publiques différentes.

  • CDAF – 80 rue Vincent Faita – 30 000 Nîmes – cdaf@cdaf30.org
    Tél. : 04.66.02.11.70

 

Concours contre les violences faites aux femmes 2024

Contre les violences faites aux femmes

Vous êtes engagé dans une association qui se mobilise en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes ? Faites connaitre votre projet et participez jusqu’au 18 novembre 2024 au prix organisé par le Conseil départemental du Gard !

Un concours ouvert aux associations

Le Conseil départemental lance du 18 septembre au 18 novembre 2024, la 3e édition du prix intitulé « La lutte contre les violences faites aux femmes nous concerne toutes et tous ».

Ce concours, ouvert à l’ensemble des associations porteuses d’un projet se déroulant dans le département du Gard, a pour objectif d’apporter un soutien financier et un parrainage à une action innovante, ayant un intérêt pour le territoire gardois et favorisant dans son concept ou dans sa réalisation la lutte des violences faites aux femmes.

Les lauréates et lauréats seront connu(e)s en novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Comment participer ?

Les associations qui souhaitent participer doivent déposer leur dossier de candidature (dossier présentant le projet + récépissé de déclaration en Préfecture) :

  • soit directement sur le formulaire en ligne avant le 18 novembre 2024
  • soit par voie postale avant le 6 novembre 2024 (cachet de la poste faisant foi) à l’adresse :

Conseil départemental du Gard
Direction Générale des Services – Direction Coordination Direction Générale
3 rue Guillemette – 30 044 NÎMES CEDEX 9


Zoom sur les lauréats 2023

Pour la 2eme édition, le jury avait retenu 3 projets :

1er prix – « Chanter pour Elles » de l’association Les étoiles filantes

L’artiste « Madame M » (autrice, compositrice, interprète) souhaite partager sa musique et ses textes portant sur les sujets des violences de la vie et sur la reconstruction des victimes. Avec la création de son album, l’ambition est de sensibiliser le public sur les souffrances et véhiculer des modèles d’espoir et de reconstruction à toutes les femmes victimes de violence.

2e prix – « Les âmes aux pieds nus » de la compagnie Paroles transparentes

La Compagnie Paroles transparentes prépare actuellement la création des âmes aux pieds nus d’après le recueil de textes poétiques de Maram al Masri, auteure franco-syrienne, écrit à l’issue d’une résidence dans un centre d’accueil pour femmes battues en région parisienne.

Ce spectacle pluridisciplinaire, croisera différentes générations de femmes, habitantes des villes de Nîmes et d’Alès, ainsi que des comédiennes et musiciennes de la compagnie.

3e prix – « Et si on en parlait » de l’association Riposte

L’association Riposte propose 3 axes dans son projet : Prévenir (en favorisant les actions de prévention à destination des publics vulnérables et en situation de précarité et en développant des actions de sensibilisation à destination des publics jeunes), former et se former (en organisant des sessions de formation numérique à destination des personnels au contact des populations – personnels de mairie, des services sociaux territoriaux, des administrations, enseignants – et en développant les compétences internes de prise en charge des femmes victimes de violences) et rendre visible (en organisant une campagne territoriale de sensibilisation du grand public sur les questions des violences faites aux femmes et en ouvrant un temps d’accueil collectif dédié aux victimes).