Auteur/autrice : Fanny

3e édition du Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard

Égalité Femmes-hommes

Votre association s’engage en faveur de l’Égalité femmes-hommes et porte un projet innovant sur le territoire gardois ?

Participez jusqu’au 1er mars 2024 au prix organisé par le Conseil départemental du Gard.

Le Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard a pour objectif d’apporter un soutien financier et un parrainage à une action ayant un intérêt pour le territoire gardois.

Le projet présenté, nouveau pour le territoire et visant à la sensibilisation de toutes et tous, peut également s’orienter vers des publics spécifiques : enfants, parents, jeunes, salariés ou usagers. Il peut, par exemple, concerner l’égalité professionnelle, la lutte contre les stéréotypes de genre et ou encore la place des filles et des garçons ou des femmes et des hommes dans les domaines social, culturel, sportif : l’action doit tout simplement contribuer à la diffusion d’une culture de l’égalité.

Un concours ouvert aux associations œuvrant dans le Gard

Le concours est ouvert du 18 janvier au 1er mars 2024 à l’ensemble des associations porteuses d’un projet se déroulant sur le territoire gardois.

Chaque année 3 structures associatives peuvent être récompensées en fonction des projets retenus. Elles seront parrainées et soutenues financièrement pour la réalisation de leurs actions

Dates des candidatures et inscription

Pour participer, les associations doivent déposer un dossier de présentation du projet (comportant une lettre de motivation et de présentation, un descriptif précis du projet envisagé, ainsi que le budget prévu) :

  • soit directement en ligne avant le 1er mars 2024
  • soit par voie postale (cachet de la poste faisant foi jusqu’au 16 février 2024) à l’adresse :

Conseil départemental du Gard
3 rue Guillemette
30044 NÎMES CEDEX 9

Les prix décernés

Chaque année, un à trois prix sont décernés, d’un montant maximum de :

  • 5 000 € pour le 1er prix
  • 3 000 € pour le 2e prix
  • 2 000 € pour le 3e prix.

Les associations lauréates seront désignées autour du 8 mars 2024 à l’occasion des Journées départementales des droits des femmes organisées par le Conseil départemental du Gard et le réseau départemental « Ensemble pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

PAROLES D’ÉLUES

« À nos côtés, les associations entreprennent des actions remarquables et leur travail nous est indispensable. Elles n’ont de cesse de répondre aux besoins et de s’adapter à l’évolution sociétale. Avec le Prix pour une Égalité femmes-hommes dans le Gard, c’est leur capacité à proposer et à innover que nous souhaitons encourager. C’est ensemble que les avancées décisives vers l’égalité se concrétisent et aboutissent ».

Françoise Laurent-Perrigot
Présidente du Conseil départemental

Isabelle Fardoux-Jouve
Conseillère départementale
Déléguée à l’Égalité femme-homme
et à la Lutte contre les discriminations


Zoom sur…

Journées départementales des droits des femmes 2024 : Associations et structures gardoises, référencez vos événements !

Contre les violences faites aux femmes

Votre structure s’engage pour les droits des femmes et se mobilise autour de la journée internationale du 8 mars ? Intégrez le programme départemental !

Faites connaitre vos initiatives

Associations, communes, établissements et structures : vous vous mobilisez autour de la journée internationale du 8 mars ?
Associez-vous aux journées départementales des droits des femmes, une action coordonnée par le Conseil départemental du Gard et parrainée par Sanseverino.
Pour apparaître dans le programme départemental, transmettez votre(vos) action(s) en renseignant le formulaire avant le 31 janvier 2024.


    Envoyez-nous vos documents annexes

    En parallèle de votre inscription aux Journées départementales des droits des femmes si vous souhaitez vous donner plus de visibilité,
    n'hésitez pas à nous envoyer aussi votre logo ci-dessous :

    «  Le réseau départemental des partenaires regroupe plus de 60 associations, collectivités ou centres sociaux. Ces structures gardoises sont engagées, dynamiques et créatives et chaque année, autour du 8 mars, leurs initiatives sont nombreuses. Les Journées départementales des droits des femmes sont l’occasion de promouvoir les valeurs qu’avec elles nous portons et défendons toute l’année pour faire progresser les droits, lutter contre les violences, favoriser l’égalité réelle et traduire nos efforts en avancées dans tout le territoire. »

    Françoise Laurent-Perrigot
    Présidente du Conseil départemental

    Isabelle Fardoux-Jouve
    Conseillère départementale
    Déléguée à l’Égalité femme-homme
    et à la Lutte contre les discriminations


    Les lauréats du 2e concours «La lutte contre les violences faites aux femmes nous concerne toutes et tous».

    Contre les violences faites aux femmes

    Suite à l’appel lancé le 18 septembre 2023 dernier et adressé aux associations gardoises pour candidater au concours « La lutte contre les violences faites aux femmes nous concerne toutes et tous », les projets retenus par le jury ont été désignés, le 22 novembre 2023, à Nîmes. Découvrez les 3 lauréats !

    11 projets présentés

    Le concours, ouvert à l’ensemble des associations porteuses d’un projet se déroulant sur le territoire gardois, a pour objectif d’apporter un soutien et un parrainage à une action innovante ayant un intérêt pour le territoire gardois et favorisant la lutte contre les violences faites aux femmes.

    11 projets ont été présentés. Ils portaient principalement sur l’information et la sensibilisation aux violences, sur l’accompagnement des victimes et sur le soutien dans la reconstruction.

    Un jury issu de l’Observatoire des violences faites aux femmes

    Les associations lauréates ont été dévoilées par Isabelle Fardoux-Jouve, Conseillère départementale, déléguée à l’Égalité femme-homme et à la lutte contre les discriminations, en présence des autres membres du jury composé de Béatrice Bertrand, Directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) du Gard, de Vincent Meynier, Directeur adjoint de l’association La Clède, de Karine Vidal, Chargée de conseils et de développement à la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Gard et de Lydie Hébréard, Chargée de mission de projet départemental au Conseil départemental du Gard.

    Les lauréats

    1er prix – « Chanter pour Elles » de l’association Les étoiles filantes

    L’artiste « Madame M » (autrice, compositrice, interprète) souhaite partager sa musique et ses textes portant sur les sujets des violences de la vie et sur la reconstruction des victimes. Avec la création de son album, l’ambition est de sensibiliser le public sur les souffrances et véhiculer des modèles d’espoir et de reconstruction à toutes les femmes victimes de violence.

    2e prix – « Les âmes aux pieds nus » de la compagnie Paroles transparentes

    La Compagnie Paroles transparentes prépare actuellement la création des âmes aux pieds nus d’après le recueil de textes poétiques de Maram al Masri, auteure franco-syrienne, écrit à l’issue d’une résidence dans un centre d’accueil pour femmes battues en région parisienne.

    Ce spectacle pluridisciplinaire, croisera différentes générations de femmes, habitantes des villes de Nîmes et d’Alès, ainsi que des comédiennes et musiciennes de la compagnie.

    3e prix – « Et si on en parlait » de l’association Riposte

    L’association Riposte propose 3 axes dans son projet : Prévenir (en favorisant les actions de prévention à destination des publics vulnérables et en situation de précarité et en développant des actions de sensibilisation à destination des publics jeunes), former et se former (en organisant des sessions de formation numérique à destination des personnels au contact des populations – personnels de mairie, des services sociaux territoriaux, des administrations, enseignants – et en développant les compétences internes de prise en charge des femmes victimes de violences) et rendre visible (en organisant une campagne territoriale de sensibilisation du grand public sur les questions des violences faites aux femmes et en ouvrant un temps d’accueil collectif dédié aux victimes).

    « Le Conseil départemental du Gard s’engage au quotidien pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous agissons également avec détermination contre les violences faites aux femmes aux côtés des associations de terrain.

    L’engagement de ces associations nous est indispensable. Chacune d’entre elles est une richesse, un domaine d’expertise, un champ d’actions sur lesquels nous agissons ensemble. Nous soutenons et nous encourageons l’innovation.

    C’est avec la volonté d’encourager les nouvelles initiatives que nous avons relancé, cette année, les deux concours (« Prix pour une égalité femmes-hommes dans le Gard » et « La lutte contre les violences faites aux femmes nous concerne toutes et tous »).

    Aujourd’hui, avec l’attribution de ces nouveaux prix, nous poursuivons notre engagement auprès des associations afin qu’elles puissent initier la mise en œuvre concrète de leurs projets ou consolider leurs réalisations. Nous félicitons ces lauréats et leur souhaitons un bel aboutissement de leurs réalisations ».

    Françoise Laurent-Perrigot
    Présidente du Conseil départemental

    Isabelle Fardoux-Jouve
    Conseillère départementale
    Déléguée à l’Égalité femme-homme
    et à la Lutte contre les discriminations


    Égalité femme-homme : l’Assemblée départemental a voté son rapport annuel

    Égalité Femmes-hommes

    La session de l’Assemblée départementale du 17 novembre était exclusivement consacrée à la présentation du rapport annuel sur l’égalité entre les femmes et les hommes.

    Quelles nouveautés dans ce rapport annuel sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes ?

    Parmi les dispositifs et actions concrètes faisant l’objet de ce rapport, trois marquent une réelle évolution dans la prise en compte des sensibilités de chacun, de la sécurité et de la prévention

    • Une enquête a été réalisée par le Conseil départemental des jeunes auprès des élèves des collèges afin de connaître les sujets qui leur tiennent à cœur et les concernent pour mettre en place, au sein du Conseil, des actions répondant à leurs attentes. Sur les 1 300 réponses apportées, plus de la moitié ont pointé les discriminations et la lutte contre les inégalités comme prioritaires dans l’action des élus jeunes.
    • Les Mesures d’accompagnement protégé (MAP) ont été mises en place : Proposées dès le premier comité de pilotage de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes, le dispositif de MAP a été impulsé en 2021 et mis en place en 2022, grâce à l’accompagnement de l’Association éducative du Mas Cavaillac pour la juridiction d’Alès, et au Centre départemental d’accueil des familles pour la juridiction de Nîmes. 15 mesures d’accompagnement protégé ont été financées pour la phase d’expérimentation en 2022.
    • Une lettre biannuelle paraît en mars et en septembre. À destination des membres de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes et des acteurs locaux, cette lettre a pour but de partager une culture commune sur la thématique mais aussi de construire une veille sur les actualités juridiques, sociologiques…

    8 structures ont rejoint le réseau départemental des droits des femmes

    Cette année encore, le réseau départemental s’est montré actif et a permis d’accueillir des acteurs supplémentaires.

    En 2022, ce sont 34 acteurs gardois qui ont signés la charte et qui se sont donc inscrit aux côtés du Conseil départemental du Gard pour œuvrer autour de l’égalité femmes-hommes.

    À l’issue de la séance, 8 structures supplémentaires ont rejoint le réseau « Ensemble pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

    « Comment le Conseil départemental du Gard, à son échelle, porte une réelle politique volontariste en matière d’égalité entre les femmes et les hommes ? Côté actions en direction des Gardois et des Gardois, nous renforçons notre soutien aux initiatives pour la promotion de l’égalité femmes-hommes comme pour les Journées départementales des droits des femmes qui ont proposé en 2022, 30 évènements sur 3 mois avec le concours de notre réseau égalité femmes-hommes. »»

    Françoise Laurent-Perrigot
    Présidente du Conseil départemental

    Isabelle Fardoux-Jouve
    Conseillère départementale
    Déléguée à l’Égalité femme-homme
    et à la Lutte contre les discriminations


    Un prix pour valoriser les actions de lutte contre les violences faites aux femmes

    Contre les violences faites aux femmes

    Vous êtes engagés dans une association qui se mobilise en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes ? Faites connaitre votre projet et participez jusqu’au 18 novembre 2023 au prix organisé par le Conseil départemental du Gard !

    Un concours ouvert aux associations

    Le Conseil départemental lance du 18 septembre au 18 novembre 2023 la 2e édition du prix intitulé « La lutte contre les violences faites aux femmes nous concerne toutes et tous ».

    Ce concours, ouvert à l’ensemble des associations porteuses d’un projet se déroulant dans le département du Gard, a pour objectif d’apporter un soutien financier et un parrainage à une action innovante, ayant un intérêt pour le territoire gardois et favorisant dans son concept ou dans sa réalisation la lutte des violences faites aux femmes.

    Chaque année 3 structures peuvent être récompensées en fonction des projets retenus.

    Les associations lauréates seront connues en novembre 2023 à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

    Comment participer ?

    Les associations qui souhaitent participer doivent déposer leur dossier de candidature (dossier présentant le projet + récépissé de déclaration en Préfecture) :

    Conseil départemental du Gard
    Direction Générale des Services – Direction Coordination Direction Générale
    3 rue Guillemette – 30 044 NÎMES CEDEX 9

    Zoom sur les lauréats 2022 : voir l’actu dédiée

    Hausse des outrages sexistes enregistrés par les services de sécurité en 2021

    Contre les violences faites aux femmes

    Depuis la promulgation de la loi du 3 août 2018 créant des infractions spécifiques pour outrage sexiste, le nombre d’infractions enregistrées par les forces de sécurité est orienté à la hausse, mais à un rythme ralenti depuis la fin 2021.

    Sur la période 2020/2021, 3 700 infractions d’outrages sexistes ont été enregistrées en France par les services de sécurité dont 1 400 en 2020 et 2 300 en 2021. Ces infractions sont des contraventions, de 4e ou 5e classe. Il s’agit le plus souvent d’outrages sexistes sans circonstances aggravantes (« outrages sexistes portant atteinte à la dignité ou créant une situation intimidante, hostile ou offensante imposée à une personne ») : ils représentent 70 % des contraventions pour outrages sexistes enregistrées en 2020 et 75 % de celles enregistrées en 2021.

    Ces infractions sont enregistrées en premier lieu dans les régions du Centre-Val-de-Loire et d’Île-de-France. Sur le périmètre restreint à la police nationale, les victimes sont majoritairement des femmes sauf lorsqu’il s’agit d’outrages commis en raison de l’orientation sexuelle de la victime, et elles ont moins de 30 ans pour près des deux-tiers d’entre elles. Les auteurs sont quasi-exclusivement des hommes, majeurs pour la plupart.

    « Engage » : s’engager auprès d’auteurs potentiels en première ligne pour amorcer une réponse cohérente

    Contre les violences faites aux femmes

    Travailler auprès des auteurs de violences faites aux femmes est un acte fort pour la prise en compte et l’accompagnement des victimes.

    Le manuel « Engage » soutient l’action des professionnels en vue de repérer des signes indiquant les violences conjugales dans un discours et d’aborder dans le même temps le problème de manière directe, pour encourager et amorcer la prise de conscience de l’auteur.

    Ce manuel, fruit d’un travail collaboratif européen, inclut des contextes de rencontres de multiples auteurs de violences :

    • Les auteurs présents et bénéficiaires d’un service de droit commun qui pourraient évoquer des comportements violents et demanderaient de l’aide, ou qui se présenteraient comme victimes de la violence de leur femme ;
    • Les conjoints de femmes fréquentant les services de droit commun qui seraient insistants et/ou parleraient à la place de la femme bénéficiaire du service ;
    • Les pères de mineurs suivis par ces services : si vous suivez des enfants victimes de violences conjugales, il vous arrive peut-être de voir l’auteur des violences, par exemple lors d’une visite au domicile, ou d’une réunion avec la Protection de l’enfance.

    Construit en premier lieu pour garantir la sécurité des femmes et des enfants, l’action des professionnels de 1re ligne a le pouvoir d’influer sur la responsabilisation des auteurs et leur désir de changer.

    Ce manuel est destiné aux professionnels de première ligne (santé, services sociaux, Protection de l’enfance, police, etc.) qui, de par leur fonction, reçoivent des hommes auteurs de violences à l’encontre de leur compagne / compagnon.

    Il a pour vocation de renforcer les connaissances et les compétences des professionnels et de leur permettre de gagner en confiance pour identifier, adresser et orienter plus efficacement les hommes auteurs de violences vers une prise en charge spécialisée.

    Le manuel « Engage » invite à suivre 4 étapes dont vous avez l’échelle décisionnelle ci-après :

    • Étape 1 : repérer, chez un homme, les violences et les maltraitances ;
    • Étape 2 : aborder la question ;
    • Étape 3 : motiver un auteur de violences à changer ;
    • Étape 4 : l’adresser à un programme dédié, dans le cadre d’une réponse multisectorielle coordonnée.

    Pour chaque étape, des trames d’entretien sont proposées.

    Cette proposition ne se substitue pas à une prise en charge des auteurs ou des victimes, ni à un accompagnement quel qu’il soit. Ce sera le travail des spécialistes formés et expérimentés, au sein de programmes destinés aux auteurs portés par les centres de prise en charge des auteurs.


    Contacter le CPCA Occitanie ou son représentant gardois : La Clède / antenne Gardoise CPCA : 07 89 00 79 55

    « L’amour et les forêts », un film de Valérie Donzelli

    Contre les violences faites aux femmes

    Film sorti le 24 mai 2023 en salle / 1h 45min / Thriller, Drame

    • De Valérie Donzelli
    • Par Valérie Donzelli, Audrey Diwan
    • Avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond
    • Sélectionné et présenté au Festival de Cannes 2023.

    Synopsis

    Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux.

    Adaptation du roman éponyme de Eric Reinhardt publié aux éditions Gallimard.

    Résumé de Babelio :
    À l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
    Récit poignant d’une émancipation féminine, « L’amour et les forêts » est un texte fascinant, où la volonté d’être libre se dresse contre l’avilissement.
    Prix du roman France Télévisons 2014 et Prix des étudiants France Culture-Télérama 2015.

    Un film puissant décrivant avec brio le mécanisme de l’emprise

    Essayer de comprendre comment ces questions d’emprise se construisent et comment, à un moment donné, on ne sait plus quoi penser par soi-même. Filmé du point de vue de Blanche ( Virginie Efira), Valérie Donzelli et Audrey Diwan décrivent précisément les étapes et mécanismes de l’emprise.
    L’histoire débute avec la rencontre idyllique de Blanche et Grégoire : un vrai conte de fées.
    Elle se poursuit et montre l’isolement (voir l’arrachement de Blanche à sa famille) par le lointain déménagement ainsi que les moyens de contrôle de plus en plus forts, de plus en plus durs. L’emprise et les violences conjugale, psychologique et physique, s’installent à travers un mécanisme insidieux qui prend progressivement au piège l’héroïne pour la broyer. Le prince charmant va révéler son côté sombre : menteur, manipulateur, pervers, jaloux, obsessionnel.
    Nous assistons à sa transformation en bourreau incarné par un troublant Melvil Poupaud. La mise en scène et la réalisation suivent cette histoire en partant des moments filmés en pellicule Super 16 marqueurs de bonheur et d’insouciance. La réalisation numérique précise et aiguise le vécu des personnages jusqu’à le rendre tranchant.

    Bien qu’haletant, le film n’a pas vocation à étouffer le spectateur. Il s’ouvre tout le long sur un dialogue entre Blanche et une autre femme et retrace l’expérience de la protagoniste, permettant ainsi de comprendre dès le début qu’elle a réussi à s’en sortir.

    « Femmes sous emprise » : les ressorts de la violence dans le couple, un livre de Marie-France Hirigoyen

    Contre les violences faites aux femmes

    Marie-France Hirigoyen analyse dans son livre les ressorts de la violence au sein du couple, car il faut comprendre pour agir. Un livre essentiel qui permet d’intervenir dès les premiers signes de violence psychologique.

    Les agressions physiques dans le couple n’arrivent pas soudainement mais résultent d’une escalade de comportements abusifs et d’intimidations. La pire violence n’est pas la plus visible. Si les femmes ne partent pas, c’est qu’elles ont été piégées, mises sous emprise. Or, comprendre l’emprise, c’est aussi s’en déprendre.

    Marie-France Hirigoyen
    Pocket, 2022 – 317 pages